Dans un processus de développement spirituel, nous devons examiner des aspects de notre passé qui ne correspondent pas à notre véritable nature. En réalité, nous avons tous des croyances erronées, souvent basées sur des blessures et des enseignements de l’enfance, qui entrent en conflit avec une vie alignée sur notre objectif le plus élevé. Prendre conscience profonde de ces blessures et de la manière dont elles influencent nos pensées et nos émotions est essentiel. C’est une étape nécessaire pour une croissance spirituelle authentique. Guérir et ajuster notre réactivité est une autre étape importante du cheminement : le pardon.
Pardonner signifie donner complétement
Le pardon consiste à donner complètement et à mettre fin au cycle de la négativité. Il est important de développer un processus interne, par exemple via la méditation, pour pardonner lorsque nous nous sentons lésés. Pardonner consiste à entrer en contact avec nos sentiments pour prendre une décision, que ce soit par rapport à des situations récentes ou à des blessures du passé. Entrer dans une pratique méditative est une bonne idée pour commencer notre travail intérieur pour traiter un incident particulier ou une personne que nous souhaitons pardonner.
La colère du passé non pardonnée
Malgré nos efforts pour avancer, nous gardons en nous la colère du passé. Cela vient du fait que nous manquons de discernement et de hauteur pour considérer les autres de manière équitable, juste et attentionnée. Nous nous faisons du mal malgré notre désir d’agir selon nos sentiments.
Une idée fausse dans la société moderne est que la vengeance est une bonne option. On encourage souvent à riposter contre ceux qui nous ont blessés. Mais cette approche ne conduira jamais à la paix intérieure. Elle ignore également le principe spirituel très basique du karma, selon lequel ce que nous émettons nous revient.
Pourtant, même confrontés à cet enseignement karmique, lorsque nous sommes blessés, trahis ou lésés d’une certaine manière, notre réaction instinctive est souvent de chercher un moyen de se venger. Dans une large mesure, c’est quelque chose sur lequel nous n’avons tout simplement pas de contrôle ! Aucun enseignement sur un processus alternatif pour surmonter la douleur et la colère qui surviennent lorsque nous nous sentons lésés ou maltraités ne nous a été transmis.
La déconnexion émotionnelle : alternative au pardon
Une réaction courante est de couper les liens avec la personne qui nous a blessé, de l’exclure de notre vie. C’est une manière de « punir » la personne en refusant toute implication ou attention personnelle. Cependant, c’est une façon peu évoluée de gérer les conflits, bien que parfois une certaine distance soit appropriée. Fermer son cœur à l’autre est un acte de protection motivé par la peur, en rupture avec tout ce qui est spirituel.
Le pardon est le moyen le plus efficace de surmonter les blessures causées par autrui, quelle qu’en soit la nature. C’est la voie la plus puissante vers la guérison. Bien que pardonner à quelqu’un qui nous a blessé soit difficile, la pensée dominante dans notre culture qui refuse le pardon est extrêmement dangereuse.
Croire que quelqu’un ne mérite pas d’être pardonné est un signe d’immaturité spirituelle. Nous sommes conditionnés à croire qu’à moins qu’une personne ne s’excuse sincèrement pour le tort qu’elle nous a causé, nous ne sommes pas tenus de pardonner. En fait, cela pourrait être perçu comme une faiblesse de notre part si nous pardonnons. C’est complètement ridicule et égoïste.
Le pardon libère nos cœurs et nos esprits des émotions douloureuses. L’agresseur peut également être libéré dans une certaine mesure par notre choix de pardonner, et c’est peut-être pourquoi les gens refusent de le faire.
Si nous revenons au karma, en prenant la voie du pardon, nous mettons en mouvement une énergie qui nous libère, tout en libérant l’autre également. Cela engendre ainsi une plus grande libération.
Comme pour tout article et toute information, ne croyez pas nécessairement tout ce qui est dit ou écrit : doutez, doutez et doutez ! Faites-vous votre propre opinion, faites confiance à vos ressentis, effectuez vos propres recherches : la vérité n’est pas absolue .
